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Lire Gaius Baltar est une délectation intellectuelle pour qui aime la littérature. Cet homme-là est un style à lui tout seul. Attention, il ne prétend pas révolutionner l’écriture. D’ailleurs il n’a aucune prétention : il écrit, il partage. Quand les Editions du Karrefour lui ont proposé de publier sa série de textes intitulés « Polaroïds », il en a été tout étonné. Et pourtant, comme ne pas se délecter de ces phrases :
« Je m’emmerde avec délectation ce matin, mon café, et ma Gauloise m’accompagnent. » (in Une après-midi dans le Limousin)
« J’ai croisé mon ombre ce matin, elle me paraissait plus terne que je ne le croyais. Puis, le soleil est apparu, et j’ai grandi, mais ce n’était que du vernis de lumière. » (in Elle)
« Je devrai sourire aussi, de temps en temps. Une connaissance me dira : N’oublie pas d’être poli, si tu pouvais ne pas insulter quelqu’un, au hasard, parce que tu t’ennuies, ça me ferait plaisir. Je ne vois pas pourquoi elle me dirait cela, j’ai énormément de respect pour les gens, surtout ceux que je ne vois jamais. » (in Nietzsche’s on the Dancefloor)

Avec Gaïus Baltar, on se promène dans une divagation douce-amère, parfois mélancolique, souvent drôle. C’est une plume, ce gars qui, du reste, s’appelle Thierry. Sacré Gaius…

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